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NOM PRENOM

NAISS

Provenance

POSTE

MATCHES

BUT DOM

BUT EXT

PENO

DOS SANTOS William

84

GOAL

25

BISSON Patrick

69

GOAL

3

ROUCHON Grégory

83

DEFENSEUR

27

3

DESNOYERS Jean Charles

77

DEFENSEUR

26

1

7

OPONGA Camille

78

DEFENSEUR

25

2

VIDON Eddie

81

DEFENSEUR

14

1

ICTOI Julien

78

QUEVILLY

DEFENSEUR

13

3

1

MENDES André

80

MANTES

DEFENSEUR

1

LAMESTA Florian

84

DEFENSEUR

1

GUEYE Zakaria

86

PETIT COURONNE

MILIEU

28

2

4

4

MIRZA Nicolas

84

MILIEU

25

1

2

9

1

BEZZOU Sofiane

81

OISSEL

MILIEU

25

1

3

AGUINI Nordine

79

QUEVILLY

MILIEU

23

5

1

3

SAMBAGUE Badougon

84

RED STAR

MILIEU

11

1

1

1

MONTANIER Yoan

81

MILIEU

1

1

GOMIS Arthur

77

AVANT

26

3

3

5

GUINDO Aboubacar

81

MANTES

AVANT

26

2

1

2

FOFANA Youssouf

85

VERNON

AVANT

17

4

2

HAMEAU Olivier

75

AVANT

11

4

1

AKIANA Richard

69

INDONESIE

AVANT

6

2

PAILLETTE Franck

84

AVANT

5

1

1

NIAKATE Mamadou

83

AVANT

2

DEPARTS:Jean-Paul Mendy (FC Rouen) ;David Camara (FC Rouen) ; Mohamed Ali Doumbouya (FC Rouen) ;  Karim Souanef (AS Arménienne) ;  Xavier Benichou (AS Arménienne) ; Teddy Meunier (AS Poissy)  

De quoi tenir la distance

Emmené notamment par un excellent Zakaria Gueye, véritable révélation à ce niveau, Pacy a désormais nettement distancé le FCR de Prieur et de Vignaud. Et en plus d'individualités saillantes, l'équipe de Laurent Hatton est également dotée d'un collectif béton (photo Stéphanie Jaume)

Ils n'en finissent plus de gagner. Et de rêver. La victoire samedi lors du derby contre Rouen (2-1) est celle de tous les espoirs pour les Pacéens. La confirmation aussi que l'équipe entraînée par Laurent Hatton a les épaules assez solides pour forcer son destin et jouer la montée jusqu'au bout. Tant dans sa manière d'aborder la rencontre que dans la construction de ce quatrième succès de rang, le PVEF a impressionné. Il n'a jamais semblé aussi près de retrouver le National.

Irresistibles

Onze petits points sur les soixante-quatre mis en jeu. C'est tout ce que Pacy a laissé échapper depuis le 17 novembre dernier et sa défaite 1-0 contre Rouen à Diochon. Sur les seize matches disputés depuis, les protégés du duo Hatton-Vallée présentent en effet un bilan exceptionnel de onze victoires, quatre résultats nuls et... une défaite. Un seul et unique revers concédé à Dunkerque (1-0) dans des conditions pour le moins discutables.

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Sans cette défaite imméritée, le PVEF serait donc invaincu depuis cinq mois ! Toutes proportions gardées, même le grand Olympique Lyonnais n'a pas fait aussi bien cette année en Ligue 1 !

Presents le jour J

La pression, les Pacéens ne connaissent pas. « Contrairement à nos adversaires pour qui la montée est vitale, nous, si nous ne montons pas, nous ne mettrons pas la clé sous la porte, explique Laurent Hatton. On joue libéré. » Et cela marche ! Notamment à domicile où le PVEF réalise un sans faute depuis janvier (8 matches, 8 victoires). Mieux, depuis la trêve, Pacy n'a pas manqué un seul de ses grands rendez-vous. Même à Dunkerque où l'équipe euroise ne s'est inclinée que sur un penalty inexistant. Pour le reste, les Pacéens ont toujours connu la victoire lors des matches à enjeux. Se délectant même à jouer les coupeurs de têtes. En allant s'imposer à Quevilly (0-1) qui restait sur cinq victoires consécutives d'abord, en infligeant leur deuxième défaite de la saison aux Compiègnois (1-0) ensuite puis enfin en étant la deuxième équipe seulement à s'imposer à Vitré (1-2), le PVEF les a éliminés de la course au National.
Comme Rouen samedi.

En confiance

Ils ne doutent plus de rien. Surtout pas d'eux et de leur jeu. Compte tenu de leurs résultats et de leur leadership au classement, les Pacéens abordent la dernière ligne droite en pleine confiance. A l'image de leur président. « Il serait prétentieux de dire que je m'attendais à ce qu'on soit là mais je ne suis pas surpris non plus, clamait Emmanuel Villette dès vendredi dernier. Je suis même confiant après les dix ou douze très bons derniers matches ». Sur le terrain non plus, les joueurs ne doutent pas. Y compris quand ils sont menés. Tant à Vitré que face à Rouen, les Eurois ont retourné la situation après avoir été menés 1-0. « Même si on prend un but, on reste calme. On ne panique jamais, confirme Hatton. On sait que si on continue à produire du jeu, on aura quoi qu'il arrive des opportunités pour revenir à la marque ».

Un groupe soude

Sur le papier, Pacy n'a sans doute pas le meilleur effectif du groupe. Sur la pelouse par contre, les Eurois ne sont pas loin d'être la formation la plus convaincante. Celle au jeu le plus léché.
A l'image de l'action magnifique entre Gomis, Aguini et Fofana qui a permis au PVEF d'égaliser samedi. La grande force de Pacy cette année, c'est la fluidité de son jeu. « Ce qui fait notre réussite, c'est le liant qu'il y a entre les lignes » confirme Hatton. Cette qualité de jeu, le PVEF la doit aussi à la complicité de ses joueurs. « Le groupe vit bien. On est resté uni en fin d'année alors que cela aurait pu exploser, nous confiait récemment Sofiane Bezzou. On tire tous dans le même sens ». A l'image de joueurs offensifs qui, depuis janvier, effectuent plus d'efforts de replacement. « Tout le monde adhère au discours du coach, confirme Aguini. C'est pour ça qu'on est là. »

Des individualites decisives

A ce niveau, les matches tiennent souvent à bien peu de choses. A une inspiration. Un geste. La chance de Pacy est de posséder ces oiseaux rares capables de faire basculer une rencontre. « On sait qu'on a des garçons capables de faire la différence à n'importe quel moment » confirme Hatton. La preuve samedi avec deux éclairs signés Aguini et, au final, deux buts pacéens. Parfois fantasque et nonchalant, le milieu de terrain offensif sait aussi se montrer génial et décisif. Comme son compère Zakaria Gueye. D'une facilité technique déconcertante, la révélation de ce championnat est aussi le meilleur buteur de Pacy, à égalité avec Fofana (7 réalisations).

Aguini, le bon génie de Pacy

Après avoir déposé Camara et Louiron, Aguini élimine Verger. Au bout de ce slalom très spécial, le milieu offensif offrira sur un plateau l'égalisation à Fofana, masqué par Gueye, n°8 (photo Stéphanie Jaume)

Il est comme tous les bons génies : pour le faire sortir de sa boîte, il faut parfois le secouer. Et, il y a quelques semaines, Laurent Hatton ne s'en est pas privé. L'enchanteur Aguini n'enchantait alors plus personne, et surtout pas son coach. Moins décisif qu'en début de saison, pas assez impliqué défensivement non plus, l'ancien Quevillais s'est donc retrouvé cantonné au banc de touche entre début février et mi-mars. Une éclipse à l'image du joueur en fait. Capable d'être absent d'un match et de le faire finalement basculer sur un éclair. Une inspiration. A l'image de ce qu'il a fait samedi. S'offrant d'abord un slalom exceptionnel au milieu des Rouennais Camara, Louiron et Verger pour permettre à Fofana d'égaliser avant d'être l'auteur d'une superbe ouverture pour Gomis sur le deuxième but pacéen. Deux coups de génie !

Nordine, que vous est-il passé par la tête au moment de vous lancer dans ce slalom incroyable sur le premier but pacéen ?

« Rien ! (rires). Ce genre d'action individuelle ne se prémédite pas. Ça s'improvise.

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Arthur Gomis me dévie le ballon de la tête et je récupère le ballon à une quarantaine de mètres du but côté gauche. La suite s'est faite à l'inspiration. Sans réfléchir. »

Pourquoi avoir donné le ballon à Fofana alors que vous auriez pu marquer vous-même ?

« J'avais l'impression qu'un défenseur était en train de revenir sur moi. Je ne voulais tout simplement pas en faire trop. D'autant que nous étions menés 1-0. J'ai préféré assurer le coup en donnant la balle à un coéquipier bien placé. »

Après avoir donné le premier but, vous avez également offert le second à Gomis. Satisfait de votre prestation ?

« C'est gratifiant d'être décisif, mais c'est aussi ce qu'on demande à un milieu offensif.

Il y a des matches où je vais être plus inconstant, d'autres où je vais réussir tout ce que je tente. Tous les matches sont différents et, là, j'ai eu la chance que cela sourie pour moi.
»

Après une période un peu difficile, on vous sent désormais plus à l'aise à ce poste de milieu droit qui n'a pourtant pas vos faveurs.

« C'est vrai que je n'ai jamais caché que je préférais jouer dans l'axe et qu'il m'a fallu un petit moment pour m'adapter à ce poste, mais ça va maintenant beaucoup mieux. J'ai aussi compris qu'il me fallait être plus présent dans le replacement.

Dans cette équipe, les premiers défenseurs sont les attaquants. Et c'est aussi parce que tout le monde adhère à ce principe que nous avons des résultats. »

Vous attendiez-vous tout de même à dominer aussi facilement Rouen samedi ?

« Non. Pour être franc, le but était surtout de ne pas perdre pour garder nos trois points d'avance sur eux. Après, dès le début du match, on les a sentis moins tranchants qu'à l'aller. On a donc pu installer tranquillement notre jeu. Même quand on a été mené au score, on n'a pas paniqué. On s'est accroché pour revenir et prendre l'avantage. A 2-1, on a ensuite su être solide pour garder le score.
On a fait un bon match, je crois ! »

Pensez-vous qu'avec cette victoire vous avez définitivement écarté le FCR de la course au National ?

« Sans doute, oui. Mais pour nous, le plus important est aussi et surtout de rester à la hauteur de Dunkerque. »

La montée est donc officiellement devenue un objectif ?

« Dans nos têtes, on y pense, c'est vrai. Après, il n'y en aura qu'un des deux qui montera. On fera tout pour être celui-là. »

une ambiance extraordinaire pour ce match, avec les jeunes de pacy qui ont poussés du debut a la fin leur equipe ,et ca a payé avec un but de "magloire" gomis en fin de match!

on attends une aide de la mairie pour financer ce fabuleux groupe de supporters,qui portent haut et fort nos couleurs bleus ciels et blanc!

c'est le debut d'une grande histoire entre les joueurs et son public!

merci le kop de menilles!

vive le foot ,vive pacy!!