• Un décollage perturbé pour Pacy

    Sept ans après son dernier passage à ce niveau, Pacy se lance à l'assaut du National, ce soir à Niort. Les Eurois, sans doute privés
    d'El-Hajri, leur meilleur atout offensif, sont loin de partir favoris.

    1998-2008. Dix ans déjà. Comme l'équipe de France, Pacy a aussi un anniversaire à fêter, celui de sa première montée en National. Le PVEF ne pouvait pas mieux marquer l'événement qu'en revenant au troisième échelon du foot français. Et, même dix ans après, l'exploit paraît toujours aussi phénoménal, surtout quand il est répété une deuxième fois. Mais Laurent Hatton, l'homme par qui les deux «miracles» sont arrivés, n'entend pas verser dans un bonheur béat. «Cette fois, on y va avec des ambitions, car nous avons d'autres moyens, un autre effectif, d'autres structures, d'autres terrains. Entre 1998 et 2001, on se disait qu'on avait rien à faire en National.»

    Yéhoumé lui aussi bloqué

    Fort d'un recrutement intelligent, avec les «anciens» Sylva et El-Hajri pour baliser la route, Pacy est donc déterminé à prouver qu'il a sa place dans cette division semi-professionnelle. «On a hâte de se jauger, dit le second. On veut savoir ce qu'on vaut. Avant tout, il ne faut pas s'en faire une montagne, mais il faudra gérer les moments difficiles, sachant que le groupe est jeune.» Ce soir dans la Venise Verte, il sera encore plus jeune que l'ancien Brestois l'aurait soupçonné puisque privé de... El-Hajri lui même. Revenu du club émirati de Bani Yas, ce dernier n'a toujours pas reçu la lettre de sortie de la fédération locale. Sauf coup de fil de dernière minute, Pacy se mesurera donc ce soir au relégué de L2 sans son atout offensif maître, qui a tout de même pris hier avec ses partenaires la direction des Deux- Sèvres, au cas où.
    Hatton est de surcroît confronté à un cas similaire, celui de Basile Yéhoumé, victime de la lente transition de son dossier de prêt entre LFP et FFF (il évoluait l'an dernier à Reims). Deux coups durs, sachant que le coach devait déjà se passer d'Aguini, suspendu deux matches, et de Paillette, de nouveau aux soins pour de vives douleurs aux adducteurs. Bref, le promu sera définitivement mis à rude épreuve pour son entrée en lice. «J'ai hâte de voir comment les joueurs vont appréhender ce contexte nouveau, avoue Laurent Hatton. Car là, on ne joue pas chez la réserve de Rennes, sur un terrain d'entraînement devant 250 spectateurs...» Le PVEF comptera alors sur le métier d'un Denoyers, (re)désigné capitaine (il avait laissé le brassard à Oponga depuis deux ans). «Je suis assez confiant, dit le défenseur. On est mieux armés qu'il y a dix ans.» A condition de disposer de tout le monde.


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