• Il y a encore un peu plus de deux mois, on ne donnait pas cher de Pacy. Après trois mois et 8 matches sans victoires, le PVEF pointait au 11e rang à 11 points du leader. Loin, très loin des ambitions de début de saison donc. Or, depuis le 8 décembre, Pacy a enchaîné 4 victoires et 2 nuls, marquant 10 buts tout en n'en encaissant que 3 ! Résultat : 20 points pris sur 24 et un retour à la 4e place à 3 points de Vitré. Un parcours de champion ?
    Les atouts
    Une attaque à nouveau efficace
    Le contingent offensif pacéen a retrouvé des couleurs… et un buteur. Arrivé de Vernon (DHR) pour jouer avec la réserve, Oussoumane Fofana s'est imposé depuis fin décembre comme l'homme providentiel… de l'équipe première. Le jeune homme en est à 6 buts en 8 matches ! Dans sa foulée, Gomis, Guindo et Aguini se montrent de plus en plus décisifs ces dernières semaines.
    Une défense retrouvée
    L'arrière-garde pacéenne a encaissé 13 buts lors des 16 premières rencontres de la saison.
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    Trop, beaucoup trop malgré une composition quasi identique à celle de l'an passé mais fragilisée par la volonté de jouer affichée par Hatton. Par ailleurs, Ictoi, seul nouveau, avait plus le profil d'un milieu que d'un véritable défenseur. Son remplacement par Vidon a solidifié l'ensemble.
    Un calendrier favorable
    Au 20 avril, Pacy aura fait le tour de tous ses rivaux directs et, s'ils sont encore devant, les Pacéens auront un bon coup à jouer puisqu'ils recevront trois fois lors des cinq dernières journées (Racing, Guingamp, La Vitréenne) et se déplaceront chez deux équipes à leur portée (Valenciennes et Lesquin).
    Les faiblesses
    Le manque de soutien populaire
    Question public, Pacy ne peut lutter avec Dunkerque ou Rouen, deux villes disposant d'un réservoir de spectateurs bien plus important (1.500 à 2.000 à chaque match contre 500).
    Malgré les efforts des Pacyfix, le groupe de supporters du PVEF, cela pourrait bien manquer au PVEF au cours de matches couperets.
    Un effectif limité
    Avec les départs de Perrin, Lamesta et Ictoi à la trêve, Pacy a vu son effectif fondre. Aujourd'hui, Laurent Hatton ne peut compter que sur 14 à 15 joueurs compétitifs en CFA. La moindre blessure d'un élément clé peut s'avérer dramatique. Les solutions de rechange n'étant pas nombreuses et surtout pas à la hauteur.
    Fébrilité face à ses rivaux
    Lors des matches aller et mis à part le succès décroché face au Racing (2-1), Pacy n'a jamais pris le dessus face à un rival direct. S'inclinant à Plabennec (0-1) et à Rouen (0-1) puis devant Quevilly (0-1) et Vitré (0-1) à domicile et concédant le nul à Compiègne (3-3) et devant Dunkerque (0-0).

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