Si Pacy n'a toujours pas pris le moindre but, son nouveau gardien y est pour quelque chose. Ce qu'il faut retenir de cette 2e journée de National.
"L'homme"
La bonne impression laissée par Sébastien Robert contre Niort demandait confirmation, ne serait-ce que parce que le néo-portier pacéen avait été réduit au chômage technique par de timides Chamois. Les Béliers de Créteil s'étant montrés plus féroces, l'ancien Rouennais a cette fois pu faire étalage de toute sa classe d'un réflexe fantastique devant N'Guessi et par deux duels gagnés devant Vareilles, pour du beurre car l'attaquant francilien était hors-jeu, mais gagnés quand même. «On sait que si on est débordés, Seb est là derrière», retient Stjepan Cvitkovic. Et bien là. «Mais ce match nul, c'est celui de tout le groupe», souligne l'intéressé qui, s'il continue sur cette lancée, peut donner raison aux propos élogieux tenus récemment (PN de vendredi) par Régis Brouard, l'entraîneur de l'US Quevilly (d'où il avait été forcé de partir en janvier dernier), à son intention : «Il a un potentiel énorme et sera peut-être l'un des meilleurs gardiens de National.»
Le baromEtre
Au beau fixe : Robert n'a pas été le seul à briller derrière. Sylva l'a bien aidé à protéger son but et s'est permis quelques montées tranchantes dans son couloir en fin de match. M'Bessa, entré en seconde période, a changé presque à lui seul la face du match par ses accélérations et ses dribbles. Lui a manqué, encore, la finition... Lorsque son équipe se cherchait, le petit Guindo a été le seul à essayer de créer l'étincelle. Bezzou, qui l'a suppléé, a apporté un vrai plus technique.
Mauvais temps : Denoyers et Sambagué ont souffert sur l'axe gauche de la défense, notamment devant N'Guessi. Gaël Angoula a vécu une première titularisation contrastée. Il a tout de même mieux fini, comme Mirza. Mal servi, pas dans le tempo, El-Hajri n'a jamais pu se mettre dans le sens du but.
La phrase
«C'est peut-être le premier match de ma carrière lors duquel je ne me crée pas l'ombre d'une occasion...» Jawad El-Hajri attendait forcément beaucoup mieux de son grand retour à Ménilles et de sa première apparition officielle de la saison. L'avant-centre pacéen, souvent sanctionné par l'arbitre qui a même fini par lui brandir un carton jaune pour un tacle en retard sur Paul (55e) ne s'est pas amusé contre Créteil. Une soirée à oublier.
Le chiffre
3 : Seulement trois des vingt équipes de National n'ont toujours pas encaissé le moindre but. Hormis Pacy et... Créteil, adversaires samedi, Calais a également su dresser une muraille efficace pendant 180 minutes. A l'opposé, le PVEF figure au sein d'un quatuor moins enviable, celui de la stérilité offensive, au sein duquel Créteil, encore, Croix-de-Savoie et Sannois-Saint-Gratien, son prochain adversaire, lui tiennent compagnie.
La perf
Bayonne seul en tête après deux journées, c'était la grosse cote. Plus petit budget du National, qu'ils ont bouclé à grand-peine à l'intersaison (moins de 1 M€), les Basques se sont offert le scalp de l'ambitieux Paris FC samedi au stade Didier Deschamps (2-0).