• Pacy est au niveau

    Hier à Niort, relégué de Ligue 2 qui a complètement déjoué, le promu de l'Eure a montré une maîtrise prometteuse et obtenu un point mérité (0-0).

    Dans les jours précédant ce premier grand rendez-vous, Laurent Hatton avait confié ses craintes vis-à-vis de Niort : « Les équipes dirigées par Denis Troch réalisent souvent des débuts de saison tonitruants. » Pour l'entraîneur de Pacy et ses hommes, il n'y avait en fait pas lieu de se faire une montagne du relégué de Ligue 2, plus gros budget de National. Avec le prometteur 0-0 obtenu en Venise Verte, le PVEF peut même nourrir le sentiment d'avoir raté le coche !
    Pacy a en tout cas été digne du niveau qui est désormais le sien, le National. Car pas de doute, on n'était plus en CFA, hier à Niort, dans une vaste enceinte René-Gaillard qui, pour être froide et évasée, exhale même des souvenirs de Ligue 2. Comme aucune bonne nouvelle n'est arrivée depuis le Golfe Persique sous forme d'une lettre de sortie émiratie, Pacy a bel et bien dû aborder ce match d'ouverture sans Jawad El-Hajri. Il importait donc de faire le nécessaire pour que l'absence de son leader d'attaque se remarque le moins possible. De camoufler, notamment, le manque d'expérience d'un M'Bessa, qui occupait seul la pointe de l'attaque, devant un trio Gueye-Coplo-Guindo..... Au sein du onze de départ, ils étaient d'ailleurs cinq à vivre leur baptème du feu à ce niveau, (Bezzou, Sambagué, M'Bessa) Gueye et Mirza, alors que le gardien Sébastien Robert ne pouvait revendiquer qu'une maigre apparition avec le FCR en 2004-2005.

    Niort, un poteau dans la nuit

    La chance de Pacy, c'est que Niort ne présentait pas une équipe beaucoup plus chevronnée. Et même encore plus jeune que son adversaire (quatre joueurs de 20 ans sur onze). Paralysée par l'enjeu ou simplement encore trop tendre, la classe biberon niortaise passait complètement à côté de sa première période. A moins qu'elle n'ait été tout simplement prise au dépourvu par la maîtrise technique pacéenne. L'équipe haut-normande déroulait ses circuits avec une facilité parfois déconcertante... Et c'est là que plana avec insistance l'ombre d'El-Hajri. Car M'Bessa, plus connu pour ses dribbles et ses « descentes » virevoltantes que pour son sens du but, secoua drôlement la défense niortaise, sans qu'un finisseur ne puisse profiter de son travail de sape. La maîtrise euroise n'accouchait donc pas de réelles menaces pour Pontdemé, l'international des moins de 19 ans. Elles sont venues, principalement, de M'Bessa, dont le coup de tête au premier poteau fut trop peu appuyé (37e) et le tir trop écrasé (40e) après avoir enrhumé Fischer. L'ancien Quevillais fut encore trop court au premier poteau pour reprendre un excellent centre fuyant de Guindo. Coplo, qui avait surgi au deuxième, aussi (57e). Cette fois, Niort avait tremblé. Mais ne retrouvait pas d'idées pour autant.
    Il fallait une inspiration isolée de l'Argentin Perez Garcia, qui balayait tout sur son passage plein axe, Cvitkovic en dernier lieu, pour placer un tir à ras de terre qui percutait la base du montant de Robert (72e). Les Chamois avaient ouvert un œil, mais retombaient dans leur torpeur, sans que Pacy ne puisse réussir le coup fumant qui s'offrait à lui. Omar Konté avait pourtant le jackpot au bout du pied lorsque Gueye le démarquait parfaitement. Mais le jeune attaquant tardait à frapper et voyait Pontdemé lui bondir dans les pieds (88e). Pacy devait se contenter d'un 0-0. Oui, se contenter. Qui l'eut crû ?
    Dans le cul lulu!!!!!!


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