• Pacy-Cannes by PN

     

    FOOTBALL. National Les Pacéens, qui ont désossé l'un des favoris du championnat samedi, confirment qu'ils sont presque injouables à Ménilles, où ils n'ont plus perdu depuis 13 matches.

     

     

    Pacy va demander à Cannes de revenir le 24octobre 2010. La saison passée, à la même date, le PVEF avait sans doute signé son plus beau succès à Ménilles au dépens des Azuréens (3-1). Rebelote cette année: le 3-0 infligé samedi aux hommes d'Albert Emon obtiendra peut-être la palme d'or de l'exercice. Bien sûr, le 6-0 d'Amiens, il y a un mois, n'était pas mal non plus, mais l'équipe picarde avait été effarante de faiblesse. Cette fois, la nature de l'opposition ne donne que plus de valeur à la performance pacéenne. Les Arbaud, Bauthéac, Di Bartoloméo and co ont été taillés en pièces par la moissonneuse-batteuse de l'Eure. A Ménilles, l'équipe de Laurent Hatton maîtrise à la perfection cette partition qui allie impact physique et virtuosité. Deuxième attaque à domicile (16 buts), troisième équipe au général sur son terrain (18 points sur 24 possibles), le PVEF n'a plus baissé pavillon à Ménilles depuis 13 matches et la visite du futur promu Laval, le 20mars dernier, pour ce qui reste d'ailleurs sa seule défaite en 2009 dans son antre (0-2). «Est-ce que c'est nous qui élevons notre niveau chez nous ou est-ce que ce sont les équipes adverses qui n'ont pas envie de venir jouer à Pacy?» s'interroge à voix haute Kamel Ramdani, un des principaux artisans du triomphe. Un peu des deux, certainement: lorsque Pacy place le débat sur un tel degré d'intensité et dégage cette force collective, on ne voit pas qui peut lui résister. Le PVEF profite aussi à plein du contexte «dépaysant» de son enceinte champêtre, à laquelle les visiteurs, par manque d'habitude d'un tel endroit, par décompression inconsciente voire un peu de suffisance parfois, peinent à s'adapter.Malgré une ambiance de feu dans la tribune des supporters!!!!!!
    Ce cadre particulier se retourne contre lui en déplacement, où, là, ce sont les Pacéens qui doivent s'accoutumer à des repères différents. Oui, Pacy peut demander à Cannes de revenir dans un an, même jour, même heure, même port. Mais il ne peut pas prétendre jouer tous ses matches dans son cocon de Ménilles. Sa capacité à résoudre l'équation extérieure (2 nuls, 4 défaites) pourrait changer la face de sa saison. Et l'élever plus haut que sa 7e place actuelle, «une position intéressante» pour El-Azzouzi mais qui - il suffit de laisser traîner les oreilles ici et là - ne convient à personne au sein du club normand.


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