• la gloire est au rendez vous!!


    FOOTBALL.

    Deux nouvelles tribunes pourraient prochainement fleurir au stade de Ménilles, louées par le club de Pacy. Plus fonctionnelles car rehaussées par rapport au grillage, couvertes, elles pourraient accueillir en tout 400 personnes et porter ainsi la capacité assise de l'enceinte pacéenne à 800. Mais le président Emmanuel Villette hésite encore à engager un investissement peut-être sans retour. « Quand on voit que notre tribune principale n'est même pas remplie de moitié contre Calais, il y a lieu de s'interroger sur l'intérêt d'un tel projet… Ça reste à l'étude. »
    Car samedi dernier, l'affluence à Ménilles a atteint un pic inversé (276 entrées payantes) au moment même où la courbe de résultats de la formation pacéenne reprend de la hauteur (trois succès consécutifs). La fréquentation moyenne (566) est en gros équivalente à celle de l'année passée en CFA ! « C'est ma grande déception de la saison », avoue Villette. Reste à en déterminer les facteurs, dont les performances sur le terrain ne font donc pas partie. « Les gens n'ont pas toujours l'air très contents de notre jeu, observe tout de même Stjepan Cvitkovic. Contre Calais, à 0-0 à la mi-temps, ça gueulait… C'est dommage qu'il n'y ait pas plus de ferveur autour de l'équipe. On sait l'impact que peut avoir une chaude ambiance sur les adversaires et même sur les arbitres. »

    Attirer tout le « 27 » au stade
    Désaffection qu'on peut principalement expliquer par « les structures pas très alléchantes » selon les termes de l'entraîneur Laurent Hatton. Car Ménilles n'offre pas un confort quatre étoiles. La visibilité y est très médiocre, y compris dans la tribune d'honneur, en partie « mangée » par le grillage. Les rigueurs de l'hiver, la crise financière, ont achevé de décourager un public qui venait (un peu) plus nombreux en début d'exercice. « On est parvenus à fidéliser un noyau pacéen, mais on n'a pas beaucoup de spectateurs plus lointains », constate Hatton. D'où l'idée d'une « équipe du 27 », qui fait son chemin (on devrait en savoir plus courant mars).
    Mais pour le moment, Pacy devra s'accommoder ce soir contre Libourne du calme plat de Ménilles, à peine troublé par les « Indépendants pacéens », groupe créé il y a deux mois. « C'est un peu triste, mais bon, on est à la campagne, isolés, on se doute qu'à Pacy il ne peut rien y avoir de délirant autour de l'équipe, relativise Sébastien Robert, qui « préfère jouer devant 500 personnes en National que devant 2 000 en CFA. » « Et puis, ça devrait revenir au printemps, ajoute Hatton. C'est un phénomène qu'on ne maîtrise pas, à part en obtenant des résultats. » Et de ce côté-là, Pacy a déjà commencé à refleurir.

    National Pacy-sur-Eure - Libourne/Saint-Seurin Des résultats en nette hausse, mais des affluences domestiques toujours plus basses : c'est le paradoxe actuel du PVEF, qui étudie la possibilité d'amener deux tribunes provisoires pour améliorer les conditions d'accueil.

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