• Football: Pacy dix ans après


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    Olivier Hameau est l'un des quatre Pacéens à avoir vécu les deux accessions en National : « Pour Pacy, c'est extraordinaire de revivre ça ! » (photos Sylvain Fillastre)

    Dix ans après, Ménilles et ses spectateurs s'apprêtent de nouveau à fêter l'accession de Pacy en championnat National. Petit retour en arrière.

    Pour l'ensemble de la France du foot, 1998 restera à jamais l'année de la victoire des Bleus lors de « leur » Coupe de Monde. Pour les Pacéens, elle est aussi longtemps restée celle de la montée en National. Le niveau le plus élevé que le club eurois ait jamais fréquenté. Le fait d'arme du PVEF donc et une date inoubliable pour des supporters qui continuent d'en parler comme si c'était hier.
    Et, finalement, le temps leur a donné raison, c'était hier. Enfin samedi dernier plus précisément. Dix ans après Meslin et Larcier, les Aguini, Oponga et consorts ont en effet réédité l'exploit de mener Pacy au troisième niveau national. Entre les deux aventures, dix années donc, trois en National, sept en CFA, et seulement quatre hommes pour faire le trait d'union. Le duo Hatton-Vallée, dejà aux manettes en 1998, bien sûr, Patrick Bisson et Olivier Hameau aussi.
    Quatre témoins de deux exploits si semblables par leur finalité et si différents dans leur réalisation. « Entre 1998 et 2008, il y a un monde, confirme Patrick Vallée. Il y a dix ans, l'accession était la finalisation d'une épopée de dix années qui avait débuté en DH. Tout s'était fait dans la continuité et certains avaient vécu l'ensemble de l'aventure. Cette année, c'était un challenge sur une année. On savait que cela serait dur. Ca l'a été et l'émotion n'en est que plus forte ». Titulaire en 1998, doublure de Dos Santos cette saison, Patrick Bisson confirme. « Même si de fait j'ai vécu cette accession différemment, j'ai eu

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    la même motivation tout au long de la saison et la même joie au final. Après, le fonctionnement du club a pas mal évolué entre les deux. Il est devenu plus pro. Dans le fonctionnement comme dans les structures ».
    Dans le jeu aussi. « Indéniablement, ce groupe a beaucoup plus de talent que celui de 1998, confirme Vallée. Les individualités sont plus douées. Le groupe de 1998 avait un cœur incroyable. Il était capable de renverser des montagnes. Cette année, et même si le groupe avait aussi de vraies valeurs puisqu'il est resté soudé au moment de nos trois mois sans victoires, c'est surtout notre qualité de jeu qui nous fait monter ».
    Au point de remporter un titre de champion de CFA laissé à l'AJ Auxerre il y a dix ans. « C'est toujours agréable mais, à partir du moment où tu montes, peu importe qu'il y ait une ou deux réserves pros devant toi, se marre Olivier Hameau. Pour Pacy, c'est extraordinaire de revivre ça. Quand on voit la composition du National, on prend conscience de ce qu'on va vivre l'an prochain ».
    Pour l'avoir connu il y a dix ans, Hameau et Pacy savent en effet où ils vont. Plus que Laval ou Niort. « Je crois qu'ils ont déjà sorti les cartes pour voir où se situe Pacy. Cela va leur faire bizarre ». Les bizarreries, le club eurois, lui, y est habitué. Il en est une belle !
    Matthias Rogier« Indéniablement ce groupe a plus de talents que celui de 1998 »


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